• Développer une méthodologie d’analyse des relations entre projets extractifs et territoires (nature des flux entre l’emprise du projet et son environnement, liens entre stratégies industrielles et contextes réglementaires, liens entre projets extractifs et aménagement du territoire, etc.), par exemple selon une approche de type écologie industrielle et territoriale ; 
• Construire une typologie (classification) comparative des principales formes d’interaction en soulignant leurs conséquences à court, moyen et long terme sur la valorisation des ressources minérales, le développement territorial et l’évolution du contexte législatif et réglementaire ;
• Identifier les caractéristiques des projets ayant des conséquences sur l’organisation territoriale (nature de la ressource, procédés d’extraction, besoin en infrastructures, en énergie et en main d’œuvre, organisation financière, identités des acteurs impliqués…), et réciproquement identifier les effets de l’organisation territoriale sur la possibilité de développer des projets miniers (et carrières). Ce faisant, on cherchera à mettre en lumière des motifs de développement territorial engendrés par la présence de ressources minérales dans le sous-sol.

• Synthèse bibliographique préalable sur : 

o L’activité minière passée et actuelle en Nouvelle-Calédonie, Guyane et Guinée ;

o Les différents « modèles miniers » déjà caractérisés (ex. : modèle des « enclaves minières) ;

o Les principaux concepts d’écologie industrielle et territoriale ;

• Étude in situ et description de cas contrastés d’interaction mine/carrière – territoire en Nouvelle-Calédonie, Guyane et Guinée ;
• Production d’une typologie synthétique des interactions et des motifs de développement territorial associés.

• Possibilité de débuter immédiatement en recrutant un Post-doc d’un an qui se concentrerait sur un travail bibliographique et sur une ou deux études de cas dans un premier temps (Guinée, Guyane). Prolongation possible par une année supplémentaire pour aborder le(s) territoire(s) non étudiés/à approfondir (Nouvelle-Calédonie) ; 
• Potentiel de décliner le sujet sur d’autres cas ou territoires.